1er match de football
Chirongui se compose en fait de plusieurs villages : Poroani, Malamani, M’Ramadoudou, Miréréni, Chirongui et bien sûr Tsimkoura.
Durant le ramadan, se déroule un tournoi de football entre les villageois, licenciés ou non. Nous assistons à un des matches, j’en profite pour discuter avec un spectateur qui s’avère être un jeune journaliste sportif du célèbre « Mayotte Hebdo ». Il m’explique le principe du tournoi, et l’ami qui l’accompagne me propose de jouer dans son équipe dès le surlendemain… 
Me voilà, le 21 août, sur le terrain de Chirongui (terre et herbe grillée) au pied du Mont Choungui, moi le m’zungu, le vasa, seul blanc du tournoi. Après avoir enfilé le maillot rouge et blanc imitation Ajax et enchaîné 2 à 3 passes d’échauffement, je prends place en libéro, et me rends vite compte que je vais « galérer » au vu de la qualité de mes défenseurs (pas de recrues potentielles pour la JS…dommage Arno), de mon pseudo gardien, des attaquants adverses, de ma condition physique, de mon interruption de 2 mois, de la chaleur et de l’impossibilité de boire (respect du ramadan oblige, je te plains Djamel). La première mi-temps est difficile, on prend un peu l’eau de toute part, mais on ne rompt pas…pour l’instant. La mi-temps est sifflée sur le score de 0-0. Mi-temps de 5 minutes, sans boire…dur, dur. Les joueurs parlent tous en shimaoré ou en shibushi, je ne comprends rien, mais bon, on va essayer de faire un peu mieux en 2ème mi-temps. Les adversaires ont largement baissé physiquement, et je suis en duo avec Tchouré (pas sûr de l’orthographe) qui sans être un très bon footballeur, reste au marquage de l’attaquant de pointe adverse qui reste le plus gros danger. On tient mieux la balle, et on réussit à marquer par deux fois. Les verts réduiront le score en fin de match. Le coup de sifflet final retentit sur cette première victoire, tout le monde est cuit, et rentre chez soi…manger, il est 18h et il commence à faire nuit.
PS : mon reporter perso est toujours là, à mes côtés.
Voir l'album "Foot"